La culture du citron dans la
péninsule de Sorrente et sur la côte amalfitaine traverse une phase critique.
Malgré la valeur paysagère, historique et commerciale de ces territoires, la
réalité agronomique actuelle met en évidence d’importants problèmes structurels
: plantations obsolètes, difficultés phytosanitaires récurrentes, gestion de
l’eau inadaptée et abandon progressif des techniques culturales modernes.
Le résultat est évident : des arbres fatigués, des productions irrégulières, des fruits de qualité inconstante et une perte croissante de compétitivité. Pour éviter le déclin définitif de l’un des symboles de l’agrumiculture italienne, un changement de cap résolu s’impose.
1. Dépasser l’inefficacité des
arbres “géants”
L’un des principaux problèmes des vergers historiques réside dans des arbres
excessivement développés, souvent conduits sur pergolas ou structures
traditionnelles qui, avec le temps, ont entraîné :
• Un excès de bois ancien
• Une faible émission de jeunes rameaux fructifères
• Des difficultés de gestion et de récolte
• Une augmentation des organismes nuisibles
Ces arbres, bien qu’imposants,
sont aujourd’hui peu productifs et peu efficaces. La réforme prévoit
l’élimination du bois improductif afin de favoriser la formation de nouvelles
branches fonctionnelles, plus lumineuses, mieux aérées et réellement productives.
L’objectif n’est pas de « couper pour réduire », mais de reconstruire un arbre
capable de fonctionner efficacement.
2. Le paradoxe de la densité :
plus de plantes, mais mieux gérées
L’un des aspects les plus innovants de la proposition concerne la densité de
plantation. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne s’agit pas
d’éclaircir, mais souvent de densifier. Le modèle proposé prévoit :
• Un espacement entre rangs de 4 à 5 mètres
• Une distance sur le rang de 2,0 à 2,5 mètres
• Des arbres plus petits, équilibrés et faciles à gérer
Cette approche permet de :
• Améliorer la répartition de la lumière
• Limiter le développement excessif de la frondaison
• Simplifier la taille et la récolte
• Augmenter la productivité par hectare
Il ne s’agit pas d’augmenter le
nombre de plants de manière indiscriminée, mais de changer entièrement la
philosophie de gestion du verger, en passant d’une structure monumentale à un
système agricole moderne, rationnel et durable.
3. Agir immédiatement : le temps
est un facteur décisif
Le véritable risque aujourd’hui n’est pas seulement agronomique, mais aussi
économique et culturel. Sans intervention rapide :
• L’abandon des vergers augmentera
• La rentabilité diminuera
• La valeur territoriale se perdra
• L’identité agricole de la zone sera compromise
Les raisons historiques qui ont
conduit au développement des systèmes traditionnels sont compréhensibles, mais
elles ne sont plus soutenables dans le contexte actuel. Des choix courageux,
techniques et éclairés sont indispensables.
Conclusion : la réforme comme
acte de responsabilité
La taille de réforme n’est pas un simple geste technique. C’est un changement
de mentalité. Elle implique de passer :
• D’un maintien passif à une gestion active
• D’une tradition figée à une innovation maîtrisée
• D’une esthétique historique à une fonctionnalité productive
C’est comme restaurer un bâtiment ancien : repeindre la façade ne suffit pas si les installations intérieures sont défaillantes. Il faut intervenir en profondeur, avec méthode, pour rendre la structure de nouveau habitable, efficace et durable.
Ce n’est qu’à cette condition que le citron de la péninsule pourra continuer d’être non seulement un symbole, mais aussi une ressource économique concrète pour les nouvelles générations.
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Contenu original élaboré par l’agronome Vito Vitelli, développé et optimisé
avec le soutien d’outils d’intelligence artificielle à des fins de
vulgarisation, d’information et de valorisation technique.
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